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lundi, avril 28, 2025
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Une propagande anti-Regragui frappe les médias marocains

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Une vague de rumeurs déferle sur le football marocain, ciblant Walid Regragui, l’entraîneur emblématique des Lions de l’Atlas. Depuis plusieurs jours, des bruits insistants circulent dans les rédactions et sur les réseaux, laissant entendre que le technicien serait sur le point de quitter son poste, à un an de la CAN 2025 au Maroc.

Tout a commencé après la trêve internationale, lorsque des murmures ont émergé, suggérant des dissensions au sein de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). Selon ces allégations, une partie des dirigeants envisagerait de remplacer Regragui, architecte de l’épopée qatarie de 2022, par un entraîneur étranger. Le nom de José Riveiro, coach espagnol d’Orlando Pirates, a même été avancé. Rapidement, ces spéculations ont gagné en ampleur, alimentées par des articles et des débats enflammés.

Ce mardi, la FRMF a mis fin au suspense : dans un communiqué, elle a démenti toute intention de se séparer de son sélectionneur, dénonçant une « campagne de désinformation ».

Malgré la dernière élimination humiliante face à l’Afrique du Sud (0-2) pendant la CAN 2023 au Cote d’Ivoire, Regragui reste un homme au palmarès aussi éloquent. En 2022, il a propulsé le Maroc en demi-finales de la Coupe du Monde, une première historique pour une nation africaine. À la tête de Wydad AC, il avait auparavant remporté la Ligue des Champions de la CAF et le championnat national. Aujourd’hui, sous contrat jusqu’en 2026, il prépare les Lions de l’Atlas pour la CAN 2025 et les qualifications au Mondial 2026.

Face à cette agitation, la FRMF a choisi la fermeté. « Walid Regragui reste notre homme », a martelé un haut responsable, balayant les spéculations sur une division interne. L’équipe, elle, poursuit sa préparation sans ciller. Les joueurs, à l’image de leur capitaine, affichent un soutien sans faille à leur coach. « On est concentrés sur le terrain, pas sur les bruits de couloir », confie un cadre de la sélection. Une unité qui contraste avec le chaos médiatique ambiant.

Pour l’heure, la propagande semble échouer : Regragui reste en poste, et les Lions de l’Atlas rugissent toujours.

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