Pep Guardiola critique les primes faramineuses de la Coupe du Monde des Clubs 2025. Analyse des enjeux financiers et de la position surprenante du coach de Manchester City.
Pep Guardiola a créé la surprise en s’opposant frontalement aux énormes primes prévues pour la Coupe du Monde des Clubs 2025. Alors que la FIFA a annoncé une dotation record de 486 millions d’euros, le technicien de Manchester City a estimé que son équipe ne « méritait pas » cet argent.
Un jackpot sans précédent
La nouvelle formule du Mondial des Clubs promet des gains sans précédent:
- 115 millions d’euros pour le vainqueur
- Total de 486 millions répartis entre 32 clubs
À titre de comparaison :
- Le vainqueur de la Ligue des Champions gagne environ 20 millions (plus des primes variables)
- La Coupe du Monde 2022 a rapporté 42 millions à l’Argentine
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La déclaration de Guardiola
Dans un moment de franchise, Pep Guardiola a balayé d’un revers de main les primes faramineuses promises par la FIFA : « Nous ne méritons aucun bonus. Ni moi, ni les joueurs, ni le staff. Même pas une montre !«
Cette sortie du technicien catalan s’explique par plusieurs facteurs. D’abord, Manchester City vit une saison moins dominatrice que les précédentes, loin de l’hégémonie habituelle du club. Nombreux y voient aussi une critique subtile mais cinglante des dérives mercantiles qui gangrènent le football moderne, où l’argent prime trop souvent sur le jeu.
Cela pourrait être un coup de communication subtil de la part de Pep, histoire de remettre son équipe sur les rails tout en endossant le costume de celui qui balaye d’un revers de la main une telle somme.
Pourquoi la FIFA mise gros ?
L’instance justifie ces montants par :
- Un format élargi (32 équipes au lieu de 7)
- La volonté de concurrencer la Ligue des Champions
- Un calendrier qui permet d’impliquer plus de clubs
Mais certains dénoncent :
- Une opération marketing plus que sportive
- Un calendrier déjà surchargé pour les joueurs
Ce n’est pas Aït Menna que l’on verra adopter ce genre de postures.