L’Espagne, le Maroc et le Portugal officialisent leur candidature pour la Coupe du Monde féminine 2035. Une ambition commune pour promouvoir le football féminin et marquer l’histoire. Au-delà de cette annonce, il est aussi intéressant d’explorer les détails de cette candidature et de revenir sur l’évolution de cette compétition mondiale, dont la première édition remonte à 1991.
Ce vendredi 28 mars, Rafael Louzan, président de la Fédération espagnole de football (RFEF), a officiellement annoncé la candidature conjointe de l’Espagne, du Maroc et du Portugal pour organiser la Coupe du Monde féminine 2035. Cette annonce intervient après leur désignation commune pour le Mondial masculin 2030, confirmant une collaboration stratégique entre les trois pays.
Un projet pour booster le football féminin
Lors d’une conférence à Madrid, Louzan a souligné l’importance de cette candidature : « Nous voulons que l’Espagne accueille le Mondial féminin en 2035, ensemble avec le Portugal et le Maroc. Il n’y a pas de meilleure manière de donner de la visibilité au sport féminin qu’en prenant part à l’événement sportif le plus important au monde. Nous y travaillons actuellement. »
Cette candidature s’inscrit dans une volonté de :
- Développer le football féminin à l’échelle mondiale.
- Capitaliser sur l’héritage du Mondial 2030 (masculin).
- Créer un événement historique avec trois pays aux cultures footballistiques riches.
Le Maroc, pionnier du football féminin en Afrique
Si la candidature est retenue, le Maroc deviendrait le premier pays africain à organiser une Coupe du Monde féminine, marquant une étape majeure pour le continent. Une reconnaissance pour les Lionnes de l’Atlas, qui ont déjà brillé lors de la dernière CAN féminine.
Pourquoi cette candidature a-t-elle des chances ?
- Infrastructures modernes : Stades récents (Maroc), expérience organisationnelle (Espagne & Portugal).
- Dynamique post-2030 : Capitaliser sur l’élan du Mondial masculin.
- Engagement en faveur du football féminin : Développement accru des compétitions locales.
Prochaines étapes et concurrence
La FIFA devrait officialiser le processus de candidature d’ici 2027. Plusieurs autres pays pourraient se positionner, notamment :
- États-Unis & Mexique (déjà organisateurs en 2026 pour les hommes).
- Australie & Nouvelle-Zélande (expérience réussie en 2023).
- Pays nordiques (Norvège, Suède, Danemark).
Mais l’alliance Espagne-Portugal-Maroc dispose d’un atout majeur : l’unité géographique et la complémentarité des infrastructures.
Un tournant pour le football féminin africain ?
Cette candidature symbolise une volonté commune de faire progresser le football féminin. Si elle aboutit, elle marquera l’histoire en :
- Offrant une première mondiale à l’Afrique.
- Renforçant la coopération footballistique entre l’Europe et le Maroc.
- Inspirant les futures générations de joueuses.
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Historique des organisateurs de la Coupe du Monde féminine
Les pays hôtes depuis 1991 sont :
1991 – Chine
- Première édition historique avec 12 équipes
- Victoire des États-Unis
1995 – Suède
- La Norvège remporte son premier titre
1999 – États-Unis
- Record d’affluence (90.185 spectateurs en finale)
2003 – États-Unis
- Initialement prévue en Chine, délocalisée à cause du SRAS
- Première victoire de l’Allemagne
2007 – Chine
- L’Allemagne conserve son titre
2011 – Allemagne
- Le Japon crée la surprise
2015 – Canada
- Première édition à 24 équipes
- Record d’affluence total (1,35 million)
2019 – France
- Meilleure édition en termes médiatiques
2023 – Australie & Nouvelle-Zélande
- Première édition à 32 équipes
- Première participation du Maroc
- L’Espagne remporte son premier titre