Sergio Ramos est désormais un joueur des Rayados de Monterrey, le club mexicain qui avait tenté de le recruter en 2024 et qui a obtenu sa signature après trois semaines d’intenses négociations qui ont culminé ce jeudi avec l’annonce officielle.
Huit personnes des Rayados se sont rendues à Madrid pour officialiser un contrat aux multiples facettes : « C’est la signature la plus importante de l’histoire de notre institution », a déclaré le président du club, José Antonio « El Tato » Noriega, lors de son interview avec MARCA jeudi.
Un numéro inédit pour Ramos
Voici les détails du contrat : signature pour un an (2025, soit deux tournois de Liga MX – apertura et clausura), plus une option pour un autre année (2026) si les 2 parties sont satisfaites et d’accord. Ramos portera le numéro 93, un beau clin d’oeil pour les fans du Real Madrid, puisqu’il a choisi ce numéro pour rappeler la minute lors de laquelle il a inscrit le fameux but de la tête en finale de Champions League face à l’Atletico. Il ne manquait plus que l’approbation de la Liga MX, qui n’autorise que les numéros de 1 à 35, mais qui a fait l’exception pour l’espagnol. Des maillots portant ce numéro sont d’ailleurs déjà en vente au niveau du site de Monterrey ainsi que la boutique du club.
L’entourage de Ramos qui arrivera au Mexique sera très nombreux, car la présentation est prévue pour dimanche prochain, avec un stade BBVA qui sera plein à craquer (capacité de 53 500 spectateurs, dont 40 000 places déjà vendues !).
Les Rayados jouent Juarez à l’extérieur samedi, les débuts de Ramos pourraient donc avoir lieu à domicile mardi soir en ConcaChampions contre Canadian Forge (0-2 à l’aller) ou, plus probablement, à Queretaro lors du prochain match de Liga MX.
Des conditions de contrat exceptionnelles
Le salaire de Ramos au Rayados de Monterrey sera de quatre millions d’euros par an, avec beaucoup de bonus, y compris des primes pour différents éléments : matchs joués lors de la Coupe du monde des clubs 2025, titularisations, buts et même passes décisives. Par ailleurs, le joueur a signé un pourcentage de 2 % sur la vente des maillots portant son nom et son numéro dans les boutiques officielles du club. Enfin, les contrats commerciaux qu’il apporte ne passeront pas par la caisse du club et lui reviendront directement.
Bien que ce contrat soit très lucratif, les Rayados de Monterrey peuvent se le permettre. En effet, l’institution mexicaine est l’une des plus riches de la Liga MX (à l’heure actuelle, la plus riche avec les voisins Tigres, également originaires de Monterrey). Femsa, la société mère de l’équipe, possède Oxxos, un réseau de supermarchés comptant 24 000 magasins dans tout le pays ; elle possède également Coca Cola Femsa, le plus grand embouteilleur de produits Coca Cola au monde (une bouteille sur quatre dans le monde est embouteillée par Femsa), ainsi que de nombreuses autres entreprises. Elle emploie quelques 400 000 personnes dans 17 pays à travers le monde, dans ses différents domaines d’activité, notamment la santé, l’alimentation et d’autres secteurs.
En d’autres termes, Sergio Ramos est loin d’avoir signé avec un petit club. Une institution qui a beaucoup de pouvoir et de titres à son actif : cinq Ligas mexicaines et cinq ConcaChampions, l’équivalent de la Ligue des champions européenne. Ramos a maintenant quatre nouveaux titres possibles devant lui : Liga MX, ConcaChampions, Coupe du monde des clubs et Coupe des Ligues.
