Le Ballon d’Or 2024, remporté par l’Espagnol Rodri, est-il sur le point d’être annulé au profit de Vinicius Junior ? Cette hypothèse prend de l’ampleur depuis la démission, ce samedi 9 novembre, d’un membre influent du jury, suscitant des débats houleux dans le monde du football.
Le 28 octobre dernier, dans le cadre du Théâtre du Châtelet à Paris, la consécration de Rodri au Ballon d’Or a surpris et déçu de nombreux fans. Si le milieu de terrain de Manchester City a brillé tout au long de la saison, sa victoire a néanmoins laissé des étoiles brésiliennes dans les yeux de certains supporters, qui voyaient en Vinicius Junior le candidat légitime.
Deux semaines après cette cérémonie, les voix des mécontents continuent de résonner, en particulier celles des fans madrilènes. Ce samedi, Vinicius, auteur d’un triplé éclatant contre Osasuna, a été ovationné par le stade Santiago Bernabéu comme le « vrai Ballon d’Or ».
Le rôle controversé du jury
Le processus d’attribution du Ballon d’Or repose sur les votes de 100 journalistes de différents pays, chacun votant pour les joueurs qu’il estime être les meilleurs selon une grille de points précise. Mais cette année, le scrutin a pris un tournant inattendu avec la démission d’un membre du jury.
Juha Kanerva, journaliste finlandais et votant pour le Ballon d’Or, n’a attribué aucun point à Vinicius Junior dans sa sélection finale, un choix qu’il a fini par regretter publiquement. Sur le réseau social X, Kanerva a assumé ce qu’il a qualifié de « erreur technique », annonçant dans la foulée sa démission du jury.
Cette déclaration a provoqué une onde de choc, ravivant les spéculations autour d’un éventuel réexamen des résultats par France Football. Cependant, la décision de Kanerva n’est pas isolée : deux autres journalistes, Bruno Porzio (Salvador) et Sheefeni Nikodemus (Namibie), n’ont eux non plus accordé aucun point à Vinicius.
Une révision des résultats, mission impossible ?
Malgré le tumulte, les chances d’annulation du Ballon d’Or 2024 semblent minces. D’après les résultats finaux, Rodri devance Vinicius Junior de 41 points. Même si le vote de Juha Kanerva était retiré du décompte, l’écart serait toujours suffisant pour garantir la victoire de l’Espagnol.
La démission de Kanerva, bien qu’inédite, semble donc davantage être un symbole d’introspection dans le milieu journalistique qu’un véritable appel à réformer le scrutin. Pour l’heure, France Football n’a émis aucune intention de réviser son verdict, et l’hypothèse d’une remise en jeu du Ballon d’Or reste une utopie aux yeux de nombreux observateurs.
Si la polémique aura permis de rappeler l’influence et la responsabilité des votants dans ce trophée emblématique, il est peu probable que cela suffise à renverser un verdict déjà gravé dans l’histoire du football.